Monday, April 11, 2011

Le quelque peu que je connais jusqu’à date.

La vie semble excessivement dispendieuse pour les Foté (je me suis trompée dans l’épellation la dernière fois).

Le petit studio que j’ai visité coûte environ $700/mois – avec un minimum de meuble et un minimum d’électricité. Il y a à peine 3 mois le même studio coûtait $400/mois et à Ouaga coûterait probablement $250. Le coût d’un repas riz sauce qui coûte $1 à Ouaga en coûte $7 ici – j’espère pouvoir trouver meilleur marché.

Les pannes d’électricité sont monnaies courantes car même si la Guinée a beaucoup d’eau et beaucoup de potentiel hydroélectrique il n’y a pas de barrages (manque d’investissements) et le coût de l’essence pour faire fonctionner les générateurs est excessivement élevé – donc électricité ici à l’hôtel est entre 19h00 et 7h00 ce qui comprend aussi accès à l’internet (mais pas toujours car je n’ai pas eu accès à l’internet de la fin de semaine). Par contre on me dit que l’électricité n’est pas garantie lorsque je serai dans mon propre logement à moins de payer des prix exorbitants – pire que le Burkina Faso – incroyable. Le manque d’électricité veut aussi dire manque d’eau car les pompes ne fonctionnent pas, la pression ne se rend pas nécessairement (et on ne peut pas se baigner dans la mer car elle est tellement polluée).

Depuis les élections dites « démocratique » de l’automne dernier ça bouge à Conakry – tout le monde semble vouloir faire des affaires et il ne manque pas de Russes, Chinois, Espagnols, Français, Indiens etc… La stabilité est encore fragile mais plusieurs semblent intéressés aux ressources naturelles de la Guinée et de revenir pour y investir (car il y a eu un exode des bailleurs de fonds et d’investissements durant la période d’instabilité qui a durée quelques années). L’inflation ne semble pas sous contrôle et la question se pose à savoir comment les Guinéens peuvent survivre avec le peu de ressources financières.

Les gens sont vraiment très sympathiques et très courtois – on ne se fait pas achaler et il a peu de mendiants – mais la pauvreté est très visible, les senteurs parfois très répugnantes, et les handicapés sont probablement encore moins mobile qu’à Ouaga ou la bicyclette adaptée est très utilisée – mais pas ici.

La pollution est pire qu’à Ouaga (même s’il y a beaucoup plus d’arbres) car il y a beaucoup plus d’autos (des « au revoir France » des années ’80), l’humidité peu être accablante, et beaucoup moins de motos et de bicyclettes. Pas de lumières de circulation, pas de Stops et les piétons marchent à leurs risques et périls car il ne semble avoir aucun respect des codes routiers. Une ville chaotique, avec des bouchons de circulation interminables.

D’autres différences remarquable – pas d’ânes qui tirent les charrues (il semblerait à cause des moustiques qui propagent le Tsé-tsé), peu de chiens errants mais ceux que l’on voit ne sont pas de même père et même mère (i.e. ici il y a un peu de variété dans les races de chiens), peu de chèvres qui se promènent dans les rues – mais aussi beaucoup moins de poussières car les chemins sont surtout goudronnés et aussi moins de déchets (même s’il y en a encore beaucoup).

Samedi je suis allée déjeuner (lunch) avec les 3 autres coopérants-volontaires qui sont en Guinée au restaurant Obama ou j’ai mangé du succulent calmar avec Aloco (plantain frit). Dimanche j’ai visité le Musée National – c’était un peu triste car l’exposition était de quelques statues de colonisateurs et de contestataires (héros) ainsi que quelques photos prisent dans les années ’50.

Les soirées sont relax près de la piscine et le bord de mer espérant sans succès avoir accès à l’internet. Par contre hier j’ai déménagé de chambre pour un petit studio qui est bien mais pas d’air conditionné – je peux vous dire que je n’ai pas bien dormi car depuis une semaine il fait de plus en plus chaud et humide.

Ce matin j’ai rencontré le partenaire CNOP G (Confédération Nationale des Organisations Paysannes de la Guinée) et les gens rencontrés sont aussi très sympathique. Le plan de la semaine est de me trouver un logement (convenable et pas trop cher) – à suivre.


Dimanche matin - parties de "foot" sur la plage.

1 comment:

  1. Tu sembles avoir bien cerné les problématiques du pays pour cette première semaine. J'ai bien hâte de suivre les péripéties de ton déménagement. Et de tes premières expériences de travail.

    Thérèse

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